Le drame de la pédophilie, qui atteint des enfants innocents, nous fait honte et nous ébranle. Dans une démarche exceptionnelle, le Pape François vient d’adresser une lettre au Peuple de Dieu, dont des extraits sont reproduits dans ce numéro. Il y condamne « avec force ces atrocités » et entend « redoubler d’efforts pour éradiquer cette culture de mort », car « les blessures ne connaissent jamais de “prescriptions” ».
Après sa publication, des médias, des associations, des personnes demandent à l’Église que les prises de paroles soient suivies d’effets. Sans chercher à détourner le regard des conversions que nous avons à vivre, je veux évoquer ce que nous cherchons à faire dans le diocèse. En effet, si jusqu’à des années récentes, l’institution catholique n’a pas suffisamment pris la mesure de ces scandales, le discours et les actes à poser sont aujourd’hui très clairs : les victimes que sont les enfants doivent compter en premier ; il faut juger les coupables et les empêcher de nuire, en faisant un signalement au Procureur de la République.
En France, chaque diocèse ou groupe de diocèses a constitué une cellule d’accueil et d’écoute de personnes victimes d’abus sexuels. Pour les cinq départements de la région, cette cellule est joignable par l’adresse-mail :
paroledevictimespaysdeloire@gmail.com
Extrait de l’édito de Mgr +Jean-Paul James évêque de Nantes (ELA n° 85 – septembre 2018) pour la totalité allez sur le site : http://nantes.cef.fr/prise-de-parole/editorial/le-drame-de-la-pedophilie