En ce mois de novembre où nous allons entendre la parole des Béatitudes Matthieu 5,1-16
Heureux les doux, ils obtiendront la terre promise.
Heureux les miséricordieux, ils obtiendront Miséricorde…
Nous pensons peut-être : « C’est réservé aux saints mais pas à moi, je ne peux pas y arriver !
Ils sont bien loin de notre réalité d’aujourd’hui ! C’est pour une autre époque ! »
La parole de St Paul nous dit : « Je fais le mal que je ne voudrais pas faire, et je ne fais pas le bien que je voudrais faire. » Rm 7,19
On pourrait en conclure que c’est trop compliqué ! On verra plus tard !
Bref on ne se sent pas forcément concerné par la sainteté.
Pourtant notre vocation de baptisé est un appel à devenir saint, comme le dit l’exhortation du pape François Gaudete et exultate du 9 avril 2018 ainsi que toute la tradition de l’Église depuis le début.
Le Christ souhaite que nous devenions saints, ce n’est pas une option.
Posons-nous donc la question : Quelle image avons-nous de la sainteté ?
On n’a pas vraiment envie de finir en statue de plâtre avec des lumignons qui nous chauffent les doigts de pieds dans une niche d’église ; ça ne nous fait pas forcément rêver.
On se sent peut-être limité, incapable de progrès. Le Christ nous dit : « Je ne suis pas venu appeler les bien-portants mais les malades et les pécheurs !» Mc 2, 17
Alors c’est peut-être pour nous !
Et comment y arriver ?
L’Église nous propose les sacrements pour que le Christ lui-même vienne nous transformer peu à peu. Il dit à ses apôtres : « Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » Jn 6,56
L’Eucharistie vécue le dimanche ainsi qu’en semaine nous aide à vivre cette parole. Le Seigneur veut aussi que nous retrouvions la paix. Les sacrements de réconciliation et celui des malades sont des sacrements de guérison qui nous aident à retrouver cette Paix ! Pourquoi s’en priver !
N’ayons pas peur en ce mois de novembre de nous approcher de ces grâces confiées à l’Église.
Le Seigneur attend que nous lui ouvrions la porte de notre cœur et que nous l’invitions à prendre la première place et nous vivrons ce que St Paul nous dit : « Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20)
2 novembre : commémoration des défunts
Durant tout ce mois de novembre et particulièrement le 2, l’Eglise nous invite à prier et faire dire des messes pour nos défunts. Benoît XVI nous explique :
« Cependant, grâce à l’Eucharistie, à la prière et à l’aumône, « repos et fraîcheur » peuvent être donnés aux âmes des défunts. Que l’amour puisse parvenir jusqu’à l’au-delà, que soit possible un mutuel donner et recevoir, dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens d’affection au-delà des limites de la mort – cela a toujours été une conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les siècles, et reste aussi aujourd’hui une expérience réconfortante. Qui n’éprouverait le besoin de faire parvenir à ses proches déjà partis pour l’au-delà un signe de bonté, de gratitude ou encore de demande de pardon ? » Spe salvi, 48.
Nos prêtres sont disponibles pour célébrer des messes à l’intention de nos défunts le dimanche ou en semaine et même au-delà du mois de novembre.
Jean-Charles OLLIVIER.