Novembre s’ouvre sur deux journées intimement liées : la fête de la Toussaint, le 1er novembre, et la Commémoration des fidèles défunts, le 2 novembre.
La Toussaint nous invite à la joie et à l’espérance. Nous célébrons cette multitude d’hommes et de femmes – connus ou anonymes – qui ont cherché à vivre l’Évangile dans la simplicité de leur vie quotidienne. Ils nous rappellent que la sainteté n’est pas réservée à quelques-uns, mais qu’elle est une vocation universelle, une route ouverte à chacun de nous. Nous ne sommes pas seuls à marcher. Une foule invisible nous entoure, nous soutient, nous encourage. Et nous croyons qu’au bout du chemin, des bras tendus et des sourires sincères nous attendent, parce qu’un grand frère, le Christ, nous y a précédés. Nous sommes attendus avec joie.
Être saint c’est aimer humblement et fidèlement dans le concret de chaque jour.
Le 2 novembre, nous portons dans la prière ceux qui nous ont quittés. Nous faisons mémoire de nos défunts avec tendresse et gratitude. Ce n’est pas un jour de tristesse : mais un jour d’espérance, car nous croyons que la mort n’est pas la fin, mais un passage vers la Vie auprès de Dieu. Dans la lumière de la Toussaint, nous confions à la miséricorde du Seigneur ceux que nous aimons, sûrs qu’ils demeurent vivants en Lui.
Puissions-nous, en ce mois de novembre, raviver notre foi en la communion des saints : cette belle chaîne d’amour qui unit les vivants et les défunts, la terre et le ciel. Et que la prière, la bonté et la paix qui nous habitent soient déjà les signes du Royaume vers lequel nous marchons ensemble dans l’espérance de retrouver un jour nos chers défunts.
L’équipe d’accompagnement des familles en deuil








